Le cadre de référence avec lequel on aborde les questions de maladie et de guérison condtionne la perception des causes des problèmes et des solutions à y apporter
L'expérience du médecin peut être distincte de celle du patient. Le médecin peut affirmer la guérison alors que le sujet se sent encore malade. Ou la médecine peut déclarer une personne handicapée, alors que cette dernière peut se sentir suffisamment en bonne santé pour mener la vie quelle souhaite. La santé, la maladie, et la guérison sont des expériences de vie qui comportent lds aspects objectifs et mesurable par les professionnels de santé, et aussi des aspects subjectifs liés au vécu par le patient. La médecin et le patient n’évaluent pas un état de santé sur les mêmes critères. Les médecins font appel à des critères biologiques et physiologiques (la clinique ou les examens complémentaires). Le patient évalue son niveau de santé sur des critères de bien-être et de fonctionnalité du corps et de l'esprit par rapport à la possibilité de réaliser des buts de vie. Toute évaluaton d'un état de santé mérite la prise aspects de ces deux niveaux d'expériences
La carte n'est pas le territoire
Toute altération de l'intégrité physique est associé à une manière spécifique à chaque humain de se représenter les modification de notre corps. Alfred Korzybski, le père de la Sémantique Générale disait que la carte n'est pas le territoire. Appliqué au champ de la santé, cela signifie que les représentations (la carte) que nous pouvons construire de ce qui se passe réellement dans notre corps (le terriroire) peuvent faire l'objet de nombreuses Ommission, Généralisations et Distorsions. Les Omissions mettent de côté certains aspects d'une expérience, par exemple en dirigeant notres attention bien plus sur les aspects négatifs que sur les aspects positifs d'une expérience. au Pour la PNL il convient de distinguer le territoire (les modifications physiologiques et biologiques d'une altération du corps humain) de la carte (la représentation de ce que l'on se fait de ce qui se passe dans le corps). Si on admet que le corps (le territoire) et la carte l’expérience subjective d'un état de santé, maladie et guérison fait intervenir trois composante : a) d’une part les composantes cognitives de notre neurologie, c’est-à-dire notre manière de penser ou de se penser (nos capacités, croyances et valeurs, identité et spiritualité) en bonne santé ou malade ; b) d’autre part le langage verbal et non verbal qui reflète et influence nos perceptions et modes de pensée d'un état de santé ; c) et enfin les habitudes comportementales qui découlent de nos modes de pensée et d'expression Ces trois composantes de l'expérience subjective s'influencent mutuellement au sein d'un système et représentent donc les trois grandes portes d'entrée du changement du vécu de la maladie humain en matière de santé : changer notre manière de percevoir et d’interpréter les événements ; modifier notre manière de décrire les événements du passé, du présent ou du futur ; ou modifier nos habitudes comportementales. Un changement efficace et durable en matière de santé fait nécessairement intervenir ces trois composantes de l’expérience subjective, qui s’inscrivent en complément des approches médicales.
La fonction d’un symptôme
Les symptômes (la douleur, la toux, le vertige, la tristesse…etc.) sont les messagers d'un dysfonctionnement organique ou psychologique d’une personne, ou de la relation entre le corps et l’esprit. Le symptôme possède une double fonction : d’une part nous signaler (feedback) un dysfonctionnement du système psycho-physique, et d’autre part de déclencher une action corrective pour rétablir l’équilibre initial, ou parfois développer un état d’équilibre plus adapté aux aspirations de la personne. Le symptôme peut donc d’être considéré comme une tentative de solution de notre corps-esprit. Le symptôme mérite donc d’être traité comme un invité avec lequel nous allons dialoguer pour en comprendre les messages de sa « structure de surface » avec les conséquences immédiatement accessibles à notre conscience, et les messages de sa « structure profonde » avec les facteurs inconscients (croyances et valeurs, identité et spiritualité) qui contiennent à la fois les causes durables des symptômes et les sources d’énergie dont la personne a besoin pour guérir.
Avec le regard bio-médical, le symptôme évoque le dysfonctionnement d’un organe. D’un point de vue systémique, le symptôme évoque le dysfonctionnement des relation/interactions entre l’organe en souffrance et les éléments clés du système vivant, par exemple sa manière de penser à ce qui est possible ou pas pour elle dans sa vie (croyances et valeurs), aux écarts entre qui elle considère être et qui elle voudrait être (identité), ou de sa place dans le monde (spiritualité). Le symptôme traduit un dysfonctionnement de l’organe, qui lui-même peut traduire un déséquilibre (ou homéostasie) plus profond qui va bien au-delà de la biologie et qui peut concerner l’ensemble des composantes de vie de la personne, avec le physique (les habitudes comportementales de vie, l’alimentation et l’exercice, le sommeil…) ), la psychologique (compétences, valeurs et croyances, identité et spiritualité), le culturel (les valeurs et croyances de votre communauté à propos de votre état de santé) et le social (les relations établies avec l’environnement physique et humain, leu de travail, nature…)
Soigner est un processus médical externe visant le rétablissement du bon fonctionnement de l’organe, ou la réduction de ses conséquences négatives. La guérison est par contre un processus interne, qui se déclenche avec une décision personnelle de changer un état de santé (le vouloir), la motivation et le sentiment d’en être capable (le pouvoir) et la définition des circonstances de mise en œuvre des décisions et capacités (avoir l’opportunité de..).
Avec le mode de pensée bio-médical, la même cause provoque le même effet, c’est-à-dire qu’un symptôme a pour cause un agent pathogène intérieur (virus, bactérie, parasite, gène dysfonctionnel…) qu’il convient d’identifier et de modifier par un médicament ou une opération. Dans une perspective systémique un même symptôme peut avoir de multiples causes (physiques, psychologiques, sociales, culturelles) et les effets du changement d’une des causes comportent toujours une part d’imprévisibilité. Dans optique systémique, on modifie l’ensemble des éléments du système dysfonctionnel, en donnant une nouvelle direction au système, autrement dit en donnant une raison particulièrement inspirante et motivante de se réorganiser. La création d’un équilibre de vie plus adaptée aux nouveaux buts de vie de la personne peut s’accompagner de la disparition du symptôme, ce dernier ayant achevé sa mission de messager. Les approches bio-médicales et systémiques sont complémentaires et doivent coopérer, pour le plus grand bénéfice du « patient », même si elles font appel à des compétences et métiers différents. Tout symptôme aigu relève du champ du médical. Quand ce symptôme persiste malgré les traitements médicaux, l’approche systémique peut utilement prendre le relais. Supprimer ou anesthésier le symptôme sans en rechercher les causes, revient à tuer le messager porteur d’un message précieux à propos de notre santé. Si vous n’ouvrez pas vos courriers importants, vous allez recevoir une lettre recommandée, avant le passage d’un huissier. Sii vous ignorez ou n’accusez pas réception des messages de votre corps, ce dernier va vous adresser des messages de plus en plus intenses.
La disparition des symptômes sans intervenions sur les causes initiales peut donner au patient le sentiment d’avoir été traité mais non guéri, même si les médecins affirment le contraire. Le corps va mieux malgré la persistance d’un mal-être. Quand les causes des symptômes ne sont pas prises en compte, elles se manifesteront à nouveau et on parlera de récidives ou de rechutes.
Une approche systémique et participative de la santé
Comme nous l’avons vu, l’approche bio-médicale consiste avant tout à soigner le symptôme pour que le sujet puisse retrouver sa vie d’avant, même si c’est cette vie d’avant qui est la source de l’apparition du symptôme. Une approche systémique vise à ramener l’équilibre général de vie à un niveau satisfaisant pour la personne, ou parfois à construire un nouvel équilibre de vie, plus adapté aux nouveaux projets de vie de la personne. La différence majeure entre ces deux approches réside dans le niveau de participation du patient. Un sujet peut être soigné médicalement même s’il est inconscient, par exemple dans les cas extrêmes de la réanimation. D’un point de vue systémique, rien n’est possible sans une active participation du patient. Seul ce dernier est en mesure, avec l’accompagnement d’un coach de santé, d’extraire de son inconscient des raisons majeures de guérir (motivations, nouveaux buts de vie), d’identifier les croyances et blessures du passé qui pourraient faire obstacle à la réalisation des nouveaux buts de vie, et de choisir un style de vie en adéquation avec la réalisation d’une vie plus satisfaisante et plus riche de sens. Si le médecin soigne, la décision de guérir appartient au sujet. Pour la plupart des maladies ces mécanismes de guérison sont automatiques. Les maladies dites « graves » nécessitent par contre une intervention consciente du sujet. Toute maladie inhabituelle ou « extraordinaire » nous invite à abandonner nos anciens modes de pensée, ouvrir notre champ de conscience sur une meilleure compréhension de notre mode de fonctionnement, accéder à des ressources également « extra ordinaires » et choisir les habitudes de vie les plus à même de changer durablement l’état de santé. Devant la nécessité d’une intervention systémique, le meilleur des médecins ou des coachs de santé ne peut pas faire grand-chose sans la coopération de son « patient ». Le rôle du médecin est de mettre en œuvre toute sa science pour soigner au mieux son « patient ». Le rôle du « patient » est de sortir de sa victimisation, de décider de se prendre en charge pour participer activement à l’amélioration de sa santé et à l’expérience transformative de la guérison.
Si le sujet accepte une part de responsabilité dans la survenue de sa maladie, il peut également accepter une part de responsabilité dans sa guérison. Je me souviens avoir entendu à la radio les propos d'un éminent cancérologue de l'hôpital de Villejuif disant que les plus grands progrès en matière de traitement du cancer, ne viendront pas de la mise sur le marché de nouvelles molécules mais d'une meilleure compréhension du psychisme humain. Je pense qu’il voulait parler de la participation du psychisme individuel à l’amélioration de sa santé.
Le coaching de santé peut aider un individu (et uniquement sur sa demande), à se prendre en charge pour acquérir des attitudes mentales (cartes mentales) plus saines, qui généreront des habitudes de vie plus saines, et aboutiront probablement à un état de santé physique, mental et social plus sain. Les outils et modèles de la PNL ne se focalisent pas sur le symptôme, mais sur les facteurs de l’environnement psycho-émotionnel, socio-cultuel qui peuvent être à source du symptôme. L’approche PNL de la santé s’adresse aux cartes mentales de la personne (ses capacités, valeurs et croyances, identité et spiritualité). Cette approche part du symptôme sans chercher à le modifier, pour faire un zoom arrière pour prendre en compte la vie de la personne dans son ensemble, et en particulier les éléments qui contribuent le plus au maintien du symptôme. Les systèmes vivants sont autoorganisés pour maintenir un but, en général l’équilibre du système, et s’auto-guérir. Les systèmes vivants sont en recherche permanente d'un équilibre (physique, mental, émotionnel, économique, spirituel...). Le corps est doté de nombreux processus d’auto organisation ou d’auto-guérison (cicatrisation immunité, hormonal…etc.) qui visent à maintenir notre homéostasie et nous maintenir en vie. Lorsque la guérison n’intervient pas de façon automatique, cela signifie bien souvent que la personne a besoin d’opérer certaines transformations dans sa manière de penser, de ressentir et d’agir. Pour faciliter, accueillir, encourager et valider les processus de transformation du client, une présence humaine s’avère indispensable.
Si on admet l’idée que la fonction du symptôme est de témoigner d'un déséquilibre de vie, causé par une perte de liens profonds de l’individu avec sa source d'équilibre, le processus de guérison consiste alors à rétablir un nouvel équilibre. Compte tenu du niveau de gravité de la maladie, l’équilibre physique et fonctionnel n’est pas toujours atteignable, les corps ayant montré ses limites d’améliorations. Il est toujours possible d’aider le sujet qui en fait la demande, à établir un nouvel équilibre psycho-émotionnel. N’oublions pas que la guérison peut être physique et/ou psychologique et émotionnelles. Des patients de services de soins palliatifs, disent que l’accès à des ressources spirituelle leur ont permis de mourir psychologiquement « guéris », c’est-à-dire en paix avec eux-mêmes et le monde
Les facteurs clés de la guérison
Accompagner un processus de guérison consiste donc à faciliter et relancer ces processus naturels dont chaque humain est doté. Trois facteurs clés vont contribuer à ce processus : une intention de changement, une relation facilitant le changement, et un rituel de changement
1-Une intention de vie
La première étape consiste à aider le client à construire une nouvelle intention de vie (but de vie, raison d’être, appel à changer de vie…). La clarification de cette intention est importante car elle sera le déclencheur d’une nouvelle réorganisation mentale, d’une autoguérison en mesure de donner naissance à un nouvel équilibre/homéostasie de vie. Contrairement aux plantes, et à de nombreux mammifères, les humains sont des êtres intentionnels, capable de redéfinir leurs buts de vie. La définition de l’intention clarifie la direction qu’une personne veut donner à sa vie. « Que sera ta vie quand le symptôme aura disparu ? » La réponse à cette question n’est pas simple, car elle comporte de nombreuses incertitudes sur la validité de l’intention, les moyens à mette en œuvre pour y parvenir, et la valeur que l’individu s’accorde pour mériter de vivre de manière plus satisfaisante. L’intention engage l’individu dans ses dimensions physiques, mentales, sociales et spirituelles. Comme nous n’avons pas l’habitude de répondre à cette question, la personne sera encouragée à faire de nombreux essais de formulation, jusqu’à ce qu’elle en trouve une qui ait une forte résonnance émotionnelle. Cette résonnance émotionnelle témoigne d’une connexion à une vérité profonde très authentique chez la personne.
La définition de l’intention va souvent faire émerger ce qui s’oppose à sa réalisation, c’est-à-dire les interférences et résistances sous forme de croyances et les questions écologiques (les inconvénients et risques du changement. Les obstacles sont souvent en lien avec les croyances limitantes du passé, ou les croyances limitantes vis-à-vis de la réalisation de l’intention. Ces obstacles seront accueillis, écoutés et transformés. Les croyances limitantes peuvent être en rapport avec les buts (C'est impossible de guérir), les moyens à mettre en oeuvre (je n’ai pas la capacité de guérir, ou ce que je dois faire ne semble pas écologique), ou l'individu lui-même (ce n’est pas de ma responsabilité, je n’ai pas le droit de guérir et je ne le mérite pas.)
2- Une relation de soutien
Le processus de changement sollicite de nombreuses ressources internes et externes dont l’accès pourra être facilité par une relation de soutien qui comporte trois aspects : la relation à soi, la relation aux autres, la relation au monde.
Une relation à soi. Cette relation s’adresse à tous les niveaux d’expérience de la personne, et en particulier à tout ce qui peut contribuer à atténuer le stress et développer un état de calme et de centrage. En absence de cet état de centrage, le système nerveux reste en état d’alerte et aucun processus de guérison n’est possible. Dans un état de centrage, la relation à soi permet d’élargir son niveau de conscience, prendre en compte des éléments clés de la transformation, tels que les buts de vie (intention) et les croyances du passé qui peuvent y faire obstacle. La relation à soi permet aussi d’accéder aux ressources spirituelles qui vont jouer un rôle majeur dans le processus de guérison.
La relation aux autres. Une présence humaine bienveillante et inconditionnellement acceptante de notre identité est fondamentale dans la facilitation de toute transformation. Nous avons besoin d’être vus et acceptés tels que nous sommes pour nous autoriser à exprimer les meilleurs aspects de qui nous somme vraiment, de nous rendre vulnérable en montrant notre authenticité. Ce qui émerge de l’expérience de la personne accompagnée ne peut exister tant que ce n’est pas « humanisé », c’est-à-dire vu, validé et béni par une présence humaine. C’est là une grande part de la fonction du coach de santé. Le coach de santé apporte un soutien à son client de diverses manières. Il crée un environnement physique et psychologique de protection facilitant la guérison. Il montre quels comportements de santé peuvent être les plus favorables à la réalisation de l’intention. Il enseigne ls capacités nécessaires à l’adoption des comportements. Il joue le rôle de mentor en exprimant sa confiance vis à vis des capacités du clients à atteindre ses buts. Il est le « sponsor ou parrain » de toutes les expériences de son clients et soutien l’émergence d’une identité « élargie » de son client. Enfin il éveille son client à de nouvelles prises de consciences.
La relation au monde. Le client peut se découvrir, au-delà de son égo qui le protège et le sépare du monde, en tant « qu’inter être », c’est -à-dire défini par les relations qu’il défini avec les composantes visibles ou invisibles du monde auquel il appartient.
3- Un rituel de changement
L’intention définit la vision que l’individu se donne de sa vie future. Pour transformer cette vision en une nouvelle réalité de santé, il y des actions à mettre en œuvre, des comportements de santé à adopter. La fonction du rituel est de combler l’espace entre l’état présent et insatisfaisant de la maladie, et l’état désiré de l’intention de vie. Ces comportements peuvent concerner l’alimentation, l’exercice physique, la méditation, de nouvelles relations…etc. L’important est que ces rituels soient alignés avec la vision de l’intention. Ces nouveaux comportements sont répétés autant de fois que nécessaire, jusqu’à ce qu’ils deviennent des rituels, des habitudes indispensables au nouvel équilibre de vie et à la réalisation de l’intention.
La place de l’approche PNL dans une démarche de santé
La PNL est souvent utilisée en coaching pour faciliter les processus de changement. La guérison est un processus de changement un peu particulier car il concerne de forts enjeux et prends en compte des contexte très larges (la vie de la personne). Mais la PNL ne soigne pas, la PNL ne traite aucune maladie, ni ne guérit une personne malade. Il est regrétable de voir des sites web sur lesquels des coachs prétendent avoir guéri des personnes malades avec la technologie PNL ou autre. Ceci constitue un mensonge et un exercice illégal de la médcine. La PNL aide une personne qui en fait la demande à élargir son niveau de conscience, modifier ses perceptions vis-à-vis de sa maladie, définir des objectifs de changement, acquérir les ressources dont il a besoin et préciser son champ de responsabilité et de prise en charge de lui-même.
Rappelons que tout symptôme aigu implique une consultation médicale, avec un diagnostic et un traitement approprié. Le symptôme aigu nous signale la présence d’un danger réel ou imaginé pour lequel une réponse rapide s’impose. Il convient en premier de soulager et de faire disparaître le symptôme. La médecine moderne est en mesure de faire chaque jour des miracles dans le traitement des maladies aigues. Un pontage coronarien sauve la vie d’un individu en oxygénant le cœur et en permettant au patient de retrouver une mobilité. Les mesures médicamenteuses et préventives compléteront le traitement par des recommandations concernant l’exercice physique, l’alimentation, la gestion des facteurs de stress. Entre les recommandations médicales totalement justifiées et la réalité quotidienne du patient, il y a parfois un gouffre. Les patients comprennent bien l’utilité des changement comportementaux, sans pouvoir bien souvent les mettre en œuvre. En tant qu’humains nous sommes des êtres d’habitudes, car celles -ci nous apportent un sentiment de sécurité. Changer d’habitudes signifie pour beaucoup quitter une zone de confort et se mettre en danger. C’est pourquoi les changements comportementaux doivent être accompagnés, surtout quand il existe un fort enjeu de santé. Changer d’habitudes comportementales nécessite bien plus qu’un simple entrainement. Pour changer d’habitudes, il faut une raison extrêmement importante de le faire (l’intention de vie, la raison d’être…), et il faut également savoir comment le faire. Les réponses à ces questions sont présentes chez chacun d’ente nous mais enfouies dans notre inconscient. C’est la raison pour laquelle les changements importants et réussis en matière de santé doivent être accompagnés par un professionnel de la relation et des changements comportementaux.
C'est sur les composante psychologiques que la PNL trouve son domaine d'excellence, à côté ou en complément d'autres approches (EMDR, Hypnose, Systémique...etc.). Ce qui contribue au mieux à la guérison résulte d’une intelligence collective entre un(e) professionnel(le) du soin et de l’accompagnement qui utilise au mieux son expertise du corps, de la psychologique et de la relation entre les deux ; et une personne souffrante qui prend la décision d’avoir une vie plus satisfaisante et de se prendre en charge, pour changer ses habitudes de vie. Les coachs de santé peuvent jouer un rôle clé dans cette intelligence collective : ils ne soignent pas, ils ne traitent pas, mais vont aider leur client à donner du sens à leur maladie en définissant une nouvelle intention de vie, en créant les conditions relationnelles du changement et en aidant leur client à installer de nouvelles disciplines de vie.
Docteur Jean Luc Monsempès Mars 2019, révisé en juilet 2022
Pour la PNL, le livre de référence sur la santé est l'ouvrage de Robert Dilts et Tim Hallbom "Croyance et santé" chez La Méridienne.